C'est la fin du voyage, le crépuscule sillonné d'éclairs, la dernière étape de l'histoire ténébrane. La plus humaine aussi, la plus riche de complexité. Les Terriens sont partagés entre la tentation d'exploiter la planète et le désir de la guérir - ou d'y chercher, comme Jay Allison, le remède à leurs propres maux. Les Ténébrans sont partagés entre le conservatisme hautain d'un Dyan Ardais et la volonté, chez un Régis Hastur et un Lew Alton, de renouveler leur monde par le voyage à la Terre et le métissage avec les télépathes de tous les pays. Etrange
Ténébreuse, où les femmes sont tantôt traitées comme des proies (Dyan Ardais - encore lui - ne s'en prive pas), tantôt amenées à renoncer aux traditions ancestrales et à devenir... des Amazones Libres ! D'autres révoltés, transgressant ouvertement les anciens tabous, ont déjà créé la Tour Interdite, où - pour peu de temps - ils étaient quatre télépathes à vivre ensemble une même communion sexuelle et spirituelle. Certes, le culte de la mort inspire la rébellion de Sharra - comme cet enfant de la forêt jaune qui casse tout en prenant conscience de l'agonie de sa race. Vains soubresauts : la vie continue, romantique et palpitante.